Colloque 2018
Les programmes de « Patient Blood Management » (PBM) » se développent dans de nombreux pays car ils ont solidement démontré leur sécurité d’emploi et leur efficience, via une optimisation du taux de transfusions, une amélioration de la santé des patients et un gain économique pour les structures.
Ces programmes sont pourtant encore peu développés en France. Pourquoi ? Comment favoriser leur mise en œuvre au sein des établissements de santé ? Comment motiver et accompagner les acteurs ?
Sous l’égide d’un Comité de Pilotage représentatif de la SFAR, le GFHT, GRACE, la SFBC, la SFCTCV, la SFVTT et la SOFCOT, une journée pour :
- Mieux appréhender la démarche et ses résultats.
- Réfléchir ensemble aux solutions permettant de favoriser son développement en France.
SFAR (Société Française d’Anesthésie et de Réanimation), le GFHT (Groupe Français d’études sur l’Hémostase et la Thrombose). GRACE (Groupe francophone de Réhabilitation Améliorée après Chirurgie). la SFBC (Société Française de Biologie Clinique), la SFCTCV (Société française de Chirurgie Thoracique et cardio-vasculaire), la SOFCOT (Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique), et la SFVTT (Société Française de Vigilance et de Thérapeutique Transfusionnelle).
Le Replay
Introduction – Alain Coulomb
PBM (Patient Blood Management), une nécessité pour la pertinence des soins
Dans un contexte de tensions d’approvisionnement, le PBM est un moyen pour apporter les bons produits dérivés du sang aux bons patients.
Sylvie Gross, directrice médicale de l’Etablissement français du sang.
PBM, une approche médicale et organisationnelle innovante pour des résultats probants
Le PBM est associé à un bénéfice pour la santé des patients et des gains pour les établissements et l’assurance maladie.
- Xavier Capdevila, Professeur, chef de service à l’hôpital Lapeyronie de Montpellier, Président de la SFAR
- Kai Zacharowski, Professeur, chef de service à l’hôpital de Francfort, président élu de l’European Society of Anesthesiology
PBM, une source d’économie inexploitée à l’hôpital
Le PBM est associé à un bénéfice pour la santé des patients et des gains pour les établissements et l’assurance maladie. La mise en œuvre d’une démarche PBM peut-elle faire diminuer les dépenses du titre 2 et dégager des marges de manœuvre à l’hôpital ?
Pascal Paubel, pharmacien, praticien hospitalier, professeur associé à l’Université Paris Descartes
Echanges avec la salle
Table Ronde : Mettre en place un programme de PBM au sein d’un établissement
À partir d’expériences françaises, appréhender les motivations et les points de blocage et identifier les acteurs clés pour réussir la mise en place d’un programme de PBM efficace.
- Sigismond Lasocki, Professeur, chef de service, chef de Pole ASUR, CHU d’Angers
- Vincent Collange, anesthésiste, Clinique du Grand Large Décines-Charpieu
- Alain Sautet, Professeur, Chirurgien orthopédique, hôpital Saint-Antoine, Paris
Table Ronde : Faire du PBM un standard de prise en charge au niveau national
Une impulsion nationale passe par une volonté des tutelles, le développement de recommandations et d’indicateurs spécifiques, une organisation locale pragmatique et un financement adapté. Le Livre blanc propose des pistes, qu’en pensent les intéressés ?
Propositions du Livre blanc :
- Sigismond Lasocki, Professeur, chef de service, chef de Pole ASUR, CHU d’Angers
- Yves Gruel, Professeur, chef de service hôpital Trousseau Tours, Président du GFHT
- Jalal Assouad, Professeur, chef de service hôpital Tenon APHP – Bernard Lassale, CHV Hémovigilance et Sécurité Transfusionnelle Marseille, Président de la SFVTT
- Alexandre Theissen, Anesthésiste-Réanimateur, hôpital Princesse Grace, Monaco
- Katell Peoc’h, Biologiste médical, service de Biochimie hôpital Beaujon Clichy, CA/CS de la SFBC
- Alain Sautet, Professeur, Chirurgien orthopédique, hôpital Saint-Antoine, Paris
- Guillaume Lebreton, Chirurgien cardio-vasculaire, hôpitaux universitaires Pitié Salpêtrière Charles Foix
- Pascal Paubel, praticien hospitalier, professeur associé à l’Université Paris Descartes
Réactions et discussions :
- Catherine Grenier, Directrice de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins à la HAS
- Paul Michel Mertès, Professeur, chef de service hôpital de Strasbourg, Président du CFAR
- Ayden Tajahmady, Directeur adjoint de la stratégie, des études et des statistiques de la CNAM
- Dominique Goeury, Chargée de mission produits pharmaceutiques à la FHF.
Table Ronde : La réaction des patients
Jean-Pierre Thierry, conseiller médical du président de France Assos Santé
Echanges avec la salle